Une ruelle de Manille, l’odeur du grill et la mangue sèche dans une main : ce guide rassemble les indispensables pour franchir les portes des aéroports philippins, circuler dans l’archipel et garder du temps pour goûter.
| Peu de temps ? Voilà ce qu’il faut retenir : |
|---|
| Formalités : passeport valide 6 mois après le retour, eTravel Card à remplir 72 h avant le départ. |
| Transports : vols intérieurs plus rapides, ferries plus pittoresques ; utilisez Skyscanner et Kayak pour comparer. |
| Astuce santé & sécurité : crème solaire “ocean friendly”, chaussures d’eau, évitez d’acheter de l’alcool si escale au Koweït. |
| Budget : environ 3 500 € à deux pour 3 semaines (vols, hébergements, activités inclus). |
Aéroports Philippines : formalités d’entrée, eTravel Card et monnaie
Les formalités à l’arrivée aux Philippines sont simples mais précises : un passeport valide est indispensable, avec une exigence souvent méconnue — six mois de validité au-delà de la date de retour. Les voyageurs français bénéficient d’une entrée sans visa pour un séjour initial de 30 jours, à condition de présenter un billet de sortie du territoire.
Un des points clés très concrets est la eTravel Card : ce formulaire à remplir dans les 72 heures précédant le départ vers les Philippines génère un QR code que les compagnies aériennes et l’immigration exigent fréquemment. Attention aux pièges techniques : ne pas activer la traduction automatique en français, et saisir les dates au format américain (mois/jour/année) pour éviter des refus d’embarquement.
Checklist pratique avant l’embarquement
Voici une liste simple à cocher avant de partir :
- Vérifier la validité du passeport (6 mois après la date de retour).
- Remplir la eTravel Card dans les 72 heures avant le départ et imprimer ou sauvegarder le QR code.
- Réserver ou avoir un billet de sortie du territoire pour prouver la durée du séjour.
- Préparer les moyens de paiement en pesos philippins ou une carte sans frais (N26, Boursorama recommandées).
| Formalité | Détail pratique |
|---|---|
| Passeport | Valide au moins 6 mois après le retour |
| Visa | Séjour ≤30 jours sans visa (prolongation possible + taxe) |
| eTravel Card | À remplir 72 h avant départ, format date US, pas de traduction auto |
| Monnaie | Pesos (1 EUR ≈ 60 PHP au moment de rédaction), cartes N26/Boursorama conseillées |
À l’aéroport, les formalités prennent parfois plus de temps que prévu : files aux contrôles, vérifications du QR code, et occasions d’échanges chaleureux avec le personnel local. Les aéroports internationaux majeurs (Manille/Ninoy Aquino, Mactan-Cebu, Clark) sont bien équipés, mais il est utile de connaître les points d’attention : des guichets d’échange affichent des taux moins favorables et les distributeurs locaux peuvent plafonner les retraits.
Pour les voyageurs pressés qui aiment comparer, des services comme Expedia ou Booking.com facilitent la réservation d’hébergements proches des aéroports, tandis que Aéroports de Paris reste une référence au départ pour organiser la logistique côté France, surtout si le voyage implique une longue escale.
Enfin, respect des règles et des coutumes : contrairement aux idées reçues, les Philippins apprécient les gestes de politesse, un sourire et un mot d’anglais. Une dernière astuce : télécharger à l’avance les documents importants et en garder une copie papier ; au contrôle, cela accélère l’arrivée et laisse plus de temps pour un premier repas local.
Insight : la préparation numérique (eTravel Card + copies) est aussi importante que la valise.
Quand partir et combien de temps : saisonnalité, microclimats et choix d’itinéraires
Choisir la période de voyage aux Philippines exige une lecture fine du climat et des activités souhaitées. La saison sèche, de décembre à avril, est souvent recommandée pour la plongée, le snorkeling et les plages. Toutefois, l’archipel compte plus de 7 000 îles et chaque région possède ses microclimats : ce qui est parfait à Palawan peut être pluvieux à Cebu.
Repères saisonniers et variabilité locale
- Saison sèche (décembre–avril) : idéal pour plages et activités nautiques.
- Saison des pluies (juin–novembre) : végétation luxuriante, tarifs plus bas, mais risques d’averses et de typhons.
- Mois de transition (mai, novembre) : compromis possible pour éviter la foule.
| Mois | Activité recommandée | Risque météo |
|---|---|---|
| Déc–Avr | Plongée, plage, randos | Faible |
| Mai | Moins de touristes, temps variable | Moyen |
| Juin–Nov | Tarifs bas, nature verte | Pluies et typhons possibles |
La durée recommandée dépend beaucoup des attentes. Pour éviter un sentiment d’urgence, il est raisonnable de consacrer au minimum deux semaines : ainsi, les trajets entre îles (parfois 5 heures à une journée) ne mangent pas tout le temps de découverte. L’itinéraire doit privilégier la logique géographique plutôt que la quantité d’étapes.
Exemple d’itinéraire narratif pour trois semaines (fil conducteur : Rudy, compagnon de voyage, amateur de street food) :
- Jour 1 : arrivée à Manille, nuit puis bus de nuit pour les rizières de Banaue.
- Jours 2–5 : balade et trek autour des rizières.
- Jours 6–10 : plongée et snorkeling à Moalboal.
- Suite : Puerto Princesa, El Nido, croisière El Nido–Coron, Coron, Pinatubo, retour Manille.
| Étape | Durée idéale | Pourquoi |
|---|---|---|
| Banaue | 3–4 jours | Randos, immersion rurale |
| Moalboal | 3–4 jours | Plongée, tortues, snorkeling |
| El Nido / Coron | 5–6 jours | Lagons, îles et croisière |
Planifier en fonction des vols intérieurs est souvent la clé : des compagnies locales desservent de nombreuses îles, mais leurs horaires peuvent changer. Les meilleures pratiques incluent la réservation anticipée des vols internes et la flexibilité pour rebâtir un itinéraire selon la météo. Pour gagner du temps, utiliser des outils comme Flightconnections (pour repérer les liaisons directes) et notre carnet de route pour s’inspirer d’une logique d’étapes.
En somme, la bonne fenêtre dépend du compromis entre beau temps, prix et foule. Après chaque étape, il est possible de savourer un plat local et d’échanger avec les habitants : c’est souvent là que naissent les plus beaux souvenirs de voyage.
Insight : privilégier la profondeur (quelques lieux bien explorés) plutôt que la vitesse (trop d’étapes) permet de mieux goûter l’archipel.

Comment choisir son vol et sa compagnie : comparateurs, escales et conseils pratiques
Le choix de la compagnie aérienne peut influer sur le budget, le confort et la logistique des escales. Des acteurs comme Air France assurent des liaisons régulières vers la région via partenaires, tandis que compagnies du Moyen-Orient ou d’Asie (Qatar Airways, Singapore Airlines, Turkish Airlines, Kuwait Airways) proposent souvent des prix compétitifs selon les dates.
Critères de choix et comparateurs utiles
- Prix et durée totale de trajet.
- Nombre d’escales et durée de correspondance.
- Politique bagages et qualité du service (consulter Skytrax pour les notes).
- Restrictions particulières (par ex. interdiction d’alcool en escale au Koweït).
| Compagnie | Atout | Limite |
|---|---|---|
| Kuwait Airways | Prix attractifs, repas fréquents | Sélection de films limitée, règles strictes pour escale |
| Qatar Airways | Confort et réseau étendu | Peut être plus cher hors promos |
| Philippine Airlines | Connexion locale directe | Horaires variables selon saison |
Pour comparer les offres, les outils sont indispensables : Skyscanner, Kayak, Expedia et Booking.com (pour l’hébergement couplé) aident à trouver le meilleur compromis. Les avis sur Tripadvisor et les excursions proposées via Viator complètent la préparation des activités.
Un exemple concret : pour un billet Paris–Manille, il peut être tentant de choisir l’option la moins chère avec escale longue. Cependant, si l’escale est au Koweït et qu’un achat de duty-free d’alcool est envisagé, mieux vaut éviter : l’alcool est interdit au Koweït et la confiscation peut conduire à des complications. Placer les achats d’alcool dans la valise en soute peut aider, mais ne garantit pas la sécurité en cas de contrôle – prudence.
- Télécharger films/séries sur mobile si la sélection de films en vol est limitée.
- Privilégier une carte bancaire sans frais à l’étranger (N26, Boursorama).
- Comparer les notes Skytrax pour évaluer la qualité perçue.
| Astuce | Pourquoi |
|---|---|
| Réserver vols internes en avance | Évite la hausse des prix en last-minute |
| Vérifier politique bagages | Évite frais imprévus |
| Utiliser comparateurs multiples | Meilleure visibilité des offres |
Insight : le meilleur billet n’est pas seulement le moins cher — c’est celui qui respecte le rythme du voyage et les contraintes d’escale.
Se déplacer sur place : vols intérieurs, ferries, tricycles et location de scooter
La logistique de déplacement façonne l’expérience aux Philippines. Les vols intérieurs restent la solution la plus rapide entre les îles. Les ferries offrent une alternative plus lente mais visuellement exceptionnelle. Sur place, les bus, vans, tricycles, taxis/Grab et la location de scooters permettent une liberté d’exploration.
Modes de transport et quand les privilégier
- Vols intérieurs : pour gagner du temps entre Luzon, Visayas et Mindanao.
- Ferries : pour des traversées pittoresques et quand le budget le permet.
- Vans / bus de nuit : pour les trajets longue distance sur une île (ex. Manille → Banaue).
- Tricycles et Grab : pour les courts trajets urbains.
| Transport | Durée type | Idéal pour |
|---|---|---|
| Vol intérieur | 30 min – 2 h | Liaisons rapides entre îles |
| Ferry | 1 h – 12 h | Paysages marins, bagage limité |
| Bus de nuit | 6–12 h | Économique, gagne une nuit d’hôtel |
| Tricycle | 5–30 min | Courtes distances locales |
Conseils pratiques : télécharger et configurer l’application Grab avant le départ, car elle nécessite un numéro local pour l’inscription (prévoir une carte SIM locale si nécessaire). Pour la location de scooter, opter pour un 150 cm3 quand le dénivelé et la distance le justifient ; dans les petites îles, un 50 cm3 suffit, mais le confort s’en ressentira lors de longs trajets.
Un récit d’usage : lors d’un trajet Moalboal → El Nido, Rudy a combiné van, ferry et un vol local ; chaque changement a apporté son lot de rencontres, mais aussi des temps morts. Ces étapes enseignent la patience et l’art de transformer l’attente en moment d’observation — un vendeur de mangues, un jeune guide racontant son île.
- Prendre toujours une petite laine pour les ferries et les bus climatisés.
- Protéger son masque et tuba dans une housse rigide si transportés en soute.
- Prévoir des chaussures d’eau et une crème solaire « ocean friendly ».
| Equipement conseillé | Raison |
|---|---|
| Masque & tuba | Hygiène et confort, évite les locations de piètre qualité |
| Sac étanche | Protège appareils et vêtements lors des excursions bateau |
| Certification PADI | Requise pour certaines plongées profondes |

Insight : combiner rapidité (vols) et slow travel (ferries, routes côtières) enrichit l’expérience et ménage le rythme du voyage.
Budget, hébergement, astuces aéroportuaires et respect local
Le budget d’un voyage aux Philippines varie selon le niveau de confort choisi. Pour trois semaines, un budget d’environ 3 500 € à deux (hors imprévus) est réaliste si l’on combine vols internationaux, vols internes, hébergement milieu de gamme et activités. Les postes principaux : transport international, vols internes, hébergements et excursions.
Détails budgétaires et répartition
- Vols internationaux : ~1 200 € pour un aller-retour depuis Paris (exemple avec Kuwait Airways).
- Vols internes : ~340 € pour plusieurs liaisons selon l’itinéraire.
- Hébergement : ~600 € pour 21 nuits en gamme milieu.
- Activités & excursions : croisières, treks, plongées représentant la part la plus variable.
| Poste | Coût indicatif (pour 2) |
|---|---|
| Vols internationaux | 1 200 € |
| Vols internes & transport | 620 € |
| Hôtel | 600 € |
| Activités | 1 033 € |
| Nourriture | 400 € |
Aéroportuaires : bien se repérer dans les grands terminaux, savoir où changer de l’argent (ou retirer) sans perdre trop sur les taux, et où trouver des transports fiables vers le centre-ville. Pour ceux qui partent depuis Paris, les services d’ Aéroports de Paris et les offres de lounges peuvent rendre l’attente plus confortable.
Respect culturel et gestes locaux : laisser ses chaussures à l’entrée chez l’habitant, respecter les horaires informels (ponctualité souple), et connaître quelques tabous culinaires : le balut étonne toujours, la mangue séchée reste un cadeau apprécié. Les pourboires ne sont pas obligatoires mais se démocratisent : 300 PHP par couple/jour pour le chauffeur, 500 PHP pour un guide, 50 PHP par bagagiste sont des repères courants.
- Prévoir une petite pochette avec billets en pesos pour les pourboires et les petits achats.
- Utiliser des guides pratiques pour comparer les services aéroportuaires régionaux.
- Réserver certaines excursions via Viator ou consulter Tripadvisor pour les avis récents.
| Conseil | Action recommandée |
|---|---|
| Réserver activités populaires | Booker en avance via Viator/Booking pour la haute saison |
| Prudence sur l’alcool en escale | Ne pas acheter d’alcool au duty-free si escale au Koweït |
| Utiliser carte sans frais | Opter pour N26/Boursorama pour éviter commissions |
Insight : un voyage bien budgété combine anticipation sur les vols internes et liberté pour les activités locales ; la logistique pensée en amont libère l’énergie pour savourer.
Faut-il un visa pour les ressortissants français ?
Non pour un séjour de moins de 30 jours. Il est toutefois nécessaire d’avoir un passeport valable au moins six mois après la date de retour et un billet de sortie du territoire. Pour un séjour plus long, se renseigner auprès de l’ambassade des Philippines à Paris.
Qu’est-ce que l’eTravel Card et comment la remplir ?
L’eTravel Card est un formulaire à remplir 72 heures avant le départ pour entrer aux Philippines. Il génère un QR code exigé à l’embarquement et à l’arrivée. Ne pas activer la traduction automatique et saisir les dates au format mois/jour/année.
Quelle est la meilleure période pour partir ?
La saison sèche (décembre à avril) offre les meilleures conditions pour la plage et la plongée, mais chaque île peut connaître des microclimats. Mai et novembre sont des mois de transition, et la saison des pluies (juin–novembre) peut être intéressante pour des tarifs bas et une nature plus verte.
Comment économiser sur les vols internes ?
Réserver les vols intérieurs à l’avance et utiliser des comparateurs comme Skyscanner ou Kayak. Éviter les achats de dernière minute qui font grimper les prix.